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Trinity's hobbies
9 janvier 2016

Epicondylite

Cette blessure, communément appelée ''tennis elbow'', provient d'une inflammation des muscles de la face dorsale de l'avant-bras qui s'attachent à la surface externe du coude. Le tout peut résulter d'un micro-traumatisme (mouvements répétitifs) ou encore d'un traumatisme direct. Généralement, une douleur se fait sentir au site d'attache du tendon des muscles épicondyliens à la portion osseuse de la face externe du coude, lorsque l'on demande au muscle une force supérieure à ce qu'il peut supporter.

Facteurs de risques

Épicondylite - Tennis elbow

  • Surutilisation
  • Faiblesse ou débalancement musculaire
  • Méthodes de travail inadéquates
  • Mauvaises méthodes d'entraînement

Interventions en physiothérapie

Diminuer l'inflammation et la douleur à l'aide :

  • D'un appareil appelé l'ultrason
  • De la glace

      (Une certaine dose de repos est aussi nécessaire pour donner une chance à l'articulation de votre coude.)

Regagner l'amplitude articulaire perdue à l'aide :

  • De la thérapie manuelle au niveau musculaire et au niveau de l'articulation du coude.
  • Des exercices d'assouplissements

Renforcer les muscles atteints afin d'éviter les risques de récidives.

  • Des muscles plus forts seront davantage en mesure d'effectuer la commande qu'on leur demande.

Trouver des méthodes de travail et d'entraînement qui sont plus adaptées à vous.

Votre physiothérapeute est le spécialiste du système musculo-squelettique. N'hésitez pas à le consulter. Il peut vous aider à améliorer votre condition et à retrouver vos habitudes de vie et vos activités qui sont importantes pour vous.

Épicondylite : définition, symptômes et facteurs de risque

L’épicondylite est une inflammation de certains tendons du coude, responsable d’une douleur du coude. Cette affection apparaît suite à des gestes du bras et de la main, répétés et/ou intensifs. Elle fait partie des troubles musculo-squelettiques du membre supérieur. Les premières personnes touchées sont les professionnels effectuant des tâches répétitives, les personnes bricolant souvent et les joueurs de tennis.

L’épicondylite entraîne une douleur du coude touchant la zone de l’épicondyle, petit relief osseux situé au-dessus de l’articulation du coude (sur la face externe du bras). Cette affection fait partie de ce que l’on appelle les "troubles musculo-squelettiques du membre supérieur".

L’épicondylite est liée à une atteinte des tendons qui fixent les muscles de l’avant-bras sur l’épicondyle. La douleur ressentie peut avoir différentes origines (micro-déchirures des tendons, petites lésions au niveau de leur insertion sur l’os, etc.) Elle survient après une sollicitation du bras importante et/ou répétée.

Inflammation des tendonstendonsFaisceau de tissu conjonctif résistant, élastique et fibreux, qui sert à fixer les muscles sur les os. provoquant des douleurs dans la zone de l’épicondyle - ©CNAMTS 2013
Inflammation des tendons provoquant des douleurs dans la zone de l’épicondyle - ©CNAMTS 2013

Sachez que des douleurs du coude peuvent aussi être dues à une épitrochléite, affection comparable à l’épicondylite touchant l’épitrochlée (petit relief osseux de la face interne du bras). Toutefois, cette maladie est moins fréquente.

Quels sont les symptômes de l’épicondylite ?

L’épicondylite peut survenir brutalement ou progressivement. Parfois, l’épicondyle commence par devenir plus sensible au toucher, avant l’apparition de la douleur proprement dite.

La douleur du coude apparaît suite à des mouvements répétés et/ou intensifs de la main et du bras. Elle se situe au niveau de l'épicondyle et peut diffuser à la face externe de l'avant bras.

La personne touchée peut souffrir :

  • en répétant le geste qui a provoqué l’épicondylite ;
  • en dépliant le bras ;
  • en saisissant des objets bras tendu ;
  • en effectuant un mouvement de rotation, par exemple pour ouvrir une porte.

Quelles sont les activités pouvant causer une épicondylite ?

Cette maladie touche souvent des personnes exerçant des activités professionnelles spécifiques ou certains loisirs.

Les travaux répétitifs mobilisant les bras

Le risque s’accentue en cas de tâches impliquant des rotations ou des flexions réitérées, ou une frappe d’objets répétée avec la main. Dans ce cadre, certains éléments favorisent encore plus les lésions des tendons :

  • absence de temps de repos ou de récupération,
  • travail au froid,
  • exposition à des vibrations.
Le tennis

Dans la pratique de ce sport, l’inflammation des tendons (tennis elbow) peut être provoquée par :

  • le fait de tenir vigoureusement la raquette, poing serré,
  • les rotations fréquentes de l’avant-bras (vers l’intérieur ou l’extérieur) avec flexions répétées du poignet,
  • les gestes saccadés.
Le bricolage

Le serrage du marteau et la frappe énergique, liée à l’usage de cet outil, sont des facteurs favorisant l’épicondylite.

Épicondylite : les bons réflexes et les cas pour lesquels il faut consulter

En cas d’épicondylite, vous pouvez réduire les douleurs du coude en mettant cette articulation au repos. La prise d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires en automédication peut aussi vous soulager. Si les symptômes persistent, il est conseillé de consulter votre médecin traitant. Exceptionnellement, dans certains cas, une échographie permet d’affiner le diagnostic.

Que faire soi-même en cas d’épicondylite ?

Pour réduire les symptômes, vous pouvez :

  • repérer les mouvements à l’origine des douleurs, puis si possible, arrêter les activités en cause ;
  • appliquer une poche réfrigérante sur la zone douloureuse, afin de diminuer l’inflammation.

Consulter l’article "Épicondylite : définition, symptômes et facteurs de risque"

Vous pouvez aussi prendre, dès que la douleur apparait, l’un des deux types de médicaments suivants (par voie orale) :

  • les antalgiques dits "non spécifiques", tels que le paracétamol ;
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou "AINS" (ex. : ibuprofène, kétoprofène, aspirine).

LE SAVIEZ-VOUS ?

Des règles à respecter en cas d’automédication
Si vous entreprenez un traitement médicamenteux sans prescription médicale, appliquez les conseils suivants :

  • ne dépassez pas la dose maximale quotidienne autorisée. De plus, suivez bien la posologie (quantité et fréquence de prise recommandées par la notice) et l’intervalle minimum à respecter entre deux prises. En effet, un surdosage pourrait avoir des effets néfastes sur votre santé (toxicité) et entraîner une accoutumance au produit ;
  • pour les mêmes raisons, sauf avis médical contraire, évitez d'associer ou d'alterner des antalgiques de compositions différentes ;
  • vérifiez que vous ne prenez pas plusieurs médicaments contenant la même molécule : de nombreux médicaments contiennent du paracétamol, ou de l'ibuprofène ;
  • n’utilisez pas un médicament si vous présentez l’une des contre-indications précisées dans la notice ;
  • si l’antalgique n'est pas efficace rapidement et que la douleur persiste, consultez votre médecin traitant. N'oubliez pas de lui préciser le type de traitement pris (médicament, dose, fréquence).
Le traitement en cas d’épicondylite

Le traitement de l’épicondylite comporte la mise au repos du bras atteint. Parfois, l’état du patient nécessite des soins supplémentaires (traitement médical, exercices musculaires, chirurgie). Un arrêt de travail peut aussi être utile dans certains cas.

Le traitement de l’épicondylite s'appuie principalement sur la mise au repos des muscles et tendons atteints. La guérison intervient spontanément, en moyenne dans les 12 mois suivant le début des symptômes.

Consulter l’article "Épicondylite : définition, symptômes et facteurs de risque"

Toutefois, dans certains cas, des soins médicaux et de kinésithérapie sont prescrits pour réduire l’inflammation et la douleur. Le recours à la chirurgie n'est envisagé qu'après échec du traitement médical.

Quel traitement pour une épicondylite ?

Une prise en charge précoce accélère la guérison. Cependant, le traitement peut durer plusieurs semaines à plusieurs mois.

Il existe différents types de soins possibles, selon les cas :

  • Un traitement médicalUne infiltration de corticoïdes
    • Les antalgiques dits "non spécifiques", tels que le paracétamol.
    • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou "AINS" (ex. : ibuprofène, kétoprofène, aspirine).
  • Réalisée dans les zones douloureuses, elle soulage efficacement la douleur à court terme. Cependant, les infiltrations ne sont pas anodines et peuvent fragiliser le tendon. Si celui-ci est partiellement déchiré, les infiltrations sont donc contre-indiquées.
  • Un programme d’exercices musculaires
    Il est mis en place avec un kinésithérapeute, une fois passées les douleurs aiguës ressenties au début de l’épicondylite.
  • Une intervention chirurgicale
    On l’envisage très rarement, chez des personnes souffrant d’une épicondylite chronique (qui persiste durant plus d’un an, malgré les soins) et rebelle au traitement médical. Cette forme de la maladie concerne moins de 10 % des patients. L’intervention peut associer divers gestes : section d'un tendon, désinsertion musculaire, allongement tendineux.... Ce type d’opération peut se dérouler par arthroscopie. Les complications sont peu fréquentes : infection, atteinte nerveuse, raideur articulaire, faiblesse musculaire, algoneurodystrophie.... Pour une bonne récupération, la rééducation est indispensable.

Pour éviter toute aggravation ou récidive, veillez aussi à adopter des gestes protecteurs, dans la vie quotidienne comme au travail.

Consulter l'article "Des habitudes à adopter pour éviter l’épicondylite"

Le travail en cas d'épicondylite

En l'absence d'intervention chirurgicale, votre médecin traitant peut être amené à vous prescrire un arrêt de travail. Il en adapte la durée à votre situation personnelle.

Après une intervention chirurgicale pour épicondylite rebelle, la durée de l'arrêt de travail est adaptée selon un certain nombre de critères :

  • le côté atteint (côté dominant ou non) ;
  • la nature du geste chirurgical et la survenue éventuelle de complications ;
  • les lésions associées à l'épicondylite ;
  • le type d'emploi et, si nécessaire, les possibilités d'adapter le poste ;
  • la nécessité de conduire un véhicule.

Un arrêt de 4 semaines est en général suffisant  pour un travail sédentaire ; il peut être de 10 à 11 semaines en cas de forte sollicitation du membre supérieur avec port répété de charges au cours du travail.

Votre médecin traitant peut vous orienter vers votre médecin du travail pour une visite de pré-reprise. Cette visite permet d'évaluer votre aptitude au poste de travail que vous occupez et d'en proposer une adaptation, en accord avec votre employeur.

Une visite médicale auprès du médecin du travail est obligatoire pour tout arrêt de travail supérieur à 30 jours. Elle doit intervenir dans un délai de huit jours après votre retour en entreprise.

La reprise des activités sportives en cas d'épicondylite

En cas de traitement médical de votre épicondylite, demandez à votre médecin traitant quelles activités sportives et de loisir vous sont permises.

Après un traitement chirurgical, la reprise des activités sportives est progressive en fonction de la récupération du coude, en général à partir du troisième mois pour les sports de raquette et à partir du sixième mois pour les sports de compétition.

Des habitudes à adopter pour éviter l’épicondylite

La prévention au cours des activités quotidiennes et, si nécessaire, professionnelles constitue le moyen le plus efficace pour empêcher l’apparition d’une épicondylite.

La prévention au quotidien

Voici quelques conseils généraux, à appliquer au travail ou durant vos loisirs :

  • effectuez des mouvements souples plutôt que saccadés ;
  • avant tout travail de force ou effort, échauffez-vous et buvez de l’eau ;
  • pendant l’effort, essayez de garder le coude fléchi plutôt que tendu ;
  • lorsque vous portez ou soulevez un objet, placez de préférence votre main paume vers le haut ;
  • évitez tout serrage intensif (ex. : vissage en force) ;
  • essayez d’alterner d’éventuelles tâches répétitives avec d’autres types de travaux, ou faites des pauses.

La prévention de l’épicondylite en milieu professionnel

Votre entreprise peut mettre en place une démarche spécifique pour éviter l’épicondylite, en collaboration avec le médecin du travail. Ainsi, après l’identification des tâches à risque, certaines mesures sont parfois appliquées :

  • nouvelle organisation de l’activité, pour limiter un éventuel aspect répétitif ;
  • instauration de micro-pauses de récupération ;
  • réaménagement des postes de travail ;
  • adaptation des outils, équipements et protections individuelles (par exemple pour réduire l’exposition aux vibrations) ;
  • suivi médical renforcé des personnels effectuant des travaux à risque (exposition aux vibrations).
Sources
  • Site : http://www.ameli-sante.fr/ et http://www.physiojpp.com/fr/saviez-vous/epicondylite
  • Centre canadien d’Hygiène et de Sécurité au Travail. Épicondylite (tennis elbow). Site internet : cchst.ca. Hamilton (Ontario, Canada);2011 [consulté le 11 juin 2013]
  • Société française de Médecine générale. L’épicondylite. Site internet : sfmg.org. Paris;2009 [consulté le 11 juin 2013]
  • Vanwelde A. Épicondylite : kinésithérapie préférable à une infiltration ? Minerva. 2007;6 (6):94–6. [consulté le 11 juin 2013]
  • Haute Autorité de Santé (HAS). Traitement arthroscopique de l’épicondylite. Site internet : has-sante.fr. Paris;2006 [consulté le 11 juin 2013]
  • Waseem M, Nuhmani S, Ram CS, Yadav Sachin. Lateral epicondylitis: a review of the littérature. Journal of Back and Musculoskeletal Rehabilitation. 2012;25 (2):131–142.
  • Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). Arrêt de travail - Epicondylite latérale rebelle : traitement chirurgical après avis de la HAS. Site internet : CNAMTS. Paris ; 2015[consulté le 17 mars 2015]
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